La puissance vient de démontrer son primat sur le marché. Le Vieux Continent se lamente. Ses dirigeants, les mêmes qui ont juré fidélité à un ordre mondial illusoire, découvrent avec stupeur que l'allié d'outre-Atlantique a des intérêts bien distincts des leurs. La sidération feinte face aux mesures commerciales de Washington ne saurait masquer une vérité amère : l'Europe récolte aujourd'hui le fruit de son aveuglement volontaire et de ses propres turpitudes économiques.
Pendant des décennies, bercée par le chant des sirènes d'une mondialisation sans frontières, l'Europe a négligé les fondements de sa prospérité. Au lieu de cultiver la vigueur de ses industries, elle a préféré les délocalisations faciles et les rentes confortables d'un marché unique certes vaste, mais dépourvu de véritable ambition conquérante à l'échelle globale. Les élites européennes ont troqué l'esprit d'entreprise et la compétition acharnée contre les réglementations tatillonnes et une bureaucratie étouffante.
Pendant que d'autres nations aiguisaient leurs armes économiques, l'Europe s'est complue dans une autosatisfaction béate, persuadée que son modèle social et ses valeurs suffiraient à la protéger des vents contraires. Quelle naïveté !
Aujourd'hui, la facture arrive, présentée par un homme que l'establishment européen s'est complu à caricaturer. Donald Trump, loin des salons feutrés et des consensus mous, agit en homme d'affaires. Pour lui, une relation commerciale est une question de rapport de force, de gagnant et de perdant. Il a identifié la faiblesse européenne, son manque de colonne vertébrale économique, et il en tire les conséquences logiques. Fallait-il s'attendre à autre chose d'un dirigeant dont la priorité affichée a toujours été la grandeur de sa nation ?
Les Européens, prisonniers de leur dogmatisme atlantiste, ont préféré croire aux promesses d'une coopération transatlantique éternelle, ignorant superbement les signaux d'un réveil nationaliste américain. Ils ont fermé les yeux sur la désindustrialisation progressive de leurs propres territoires, préférant importer à bas coût plutôt que de soutenir leurs producteurs. Ils ont bâti des économies fragiles, dépendantes des chaînes d'approvisionnement mondiales et vulnérables au moindre soubresaut géopolitique.
Leur richesse, construite sur une logique de rente et non de production endogène, s'avère être un château de cartes face à la détermination d'un concurrent décidé à reprendre ce qu'il considère comme sien.
Le choix de Trump est simple, dicté par une vision claire : restaurer la puissance économique américaine en rapatriant les industries et en protégeant son marché intérieur. Il utilise les tarifs douaniers comme un levier, une manière forte de réaffirmer la souveraineté économique de son pays. Sa psychologie est celle d'un homme qui a réussi en défiant les conventions, en imposant sa volonté. Il est fidèle à son peuple, celui qui l'a élu pour défendre ses intérêts avant ceux des autres. Cette démarche, brutale et directe, est perçue par ses électeurs non pas comme une agression, mais comme un acte de légitime défense économique.
Pendant que Bruxelles s'indigne et négocie des exemptions illusoires, le monde bouge. Les États-Unis se recentrent sur leurs priorités, la Chine poursuit son ascension, et l'Europe, engluée dans ses contradictions et ses dépendances, observe le train passer. Pire, elle s'abandonne dans un rôle de sauveur de l'Ukraine où personne ne la croit crédible.
Il est temps de tirer les leçons de cette "leçon Trump". Ce dont la France a besoin, c'est d'un homme de la même trempe, un dirigeant volontariste et pragmatique, capable de secouer la torpeur ambiante, de remettre la nation au travail et de défendre ses intérêts avec la même détermination que celle dont fait preuve le président américain. Il est grand temps d'en finir avec l'aveuglement et de reprendre en main notre destin économique. Redonnons sa grandeur à la France !
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